40. Un événement qui en enchaîne un autre
Sursaut de ta maman l’autre soir lorsqu’elle avait comme à l’accoutumé ses mains posées sur son bas ventre. Il a bougé, il a bougé… viens le sentir. Moi, comme un fauve prêt à bondir sur sa proie, je me retrouve un quart de seconde plus tard auprès d’elle. Pose ta main ici, me dit-elle. Je m’exécute mais comme si l’effet de la potion venait de s’estomper, je ne ressens rien. Il faut persévérer, m’explique-t-elle. Laisse ta main sur lui et exerce une petite pression pour qu’il vienne à toi. Une seconde fois, j’obtempère à ses ordres, on m’a toujours expliqué qu’il ne fallait pas contredire une femme enceinte.
Une minute, deux minutes passent… Soudain, c’est comme si une tempête en haute mer venait de se lever. Une vague gigantesque déferle dans le creux de ma paume. Pareil à un serpent qui viendrait de me passer sous le corps. La sensation est incroyable, difficilement explicable même. Elle ne dure qu’un instant et pourtant, encore aujourd’hui, j’ai l’impression que je peux la revisionner encore et encore. Comme si mon esprit avait pris à jamais une emprunte de ce moment magique. Je peux rebobinner le film à volonté sans que sa qualité ne vienne à s’altérer.
C’est comme le premier baiser que j’ai donné à ta maman. A ce jour, j’ai encore en moi la sensation de ses lèvres se posant sur les miennes. Un simple baiser qui aura fait finalement toute la différence. Puisque quelques années plus tard, nous déciderons de nous unir. Puisque quelques mois plus tard, nous déciderons de te concevoir. Un geste lourd de conséquences mais quelles conséquences lorsque l’on voit ce qu’il a engendré au final.
Je me souviendrai à jamais de ce premier instant où tu m’as reconnu en tant que père et même aussi abstrait puisses-tu être encore à mes yeux et nous à tes yeux, nous savons déjà tous les trois que nos destins sont désormais à jamais liés. Pour le meilleur et pour le pire. Jusqu’à ce que la mort nous sépare.
Une minute, deux minutes passent… Soudain, c’est comme si une tempête en haute mer venait de se lever. Une vague gigantesque déferle dans le creux de ma paume. Pareil à un serpent qui viendrait de me passer sous le corps. La sensation est incroyable, difficilement explicable même. Elle ne dure qu’un instant et pourtant, encore aujourd’hui, j’ai l’impression que je peux la revisionner encore et encore. Comme si mon esprit avait pris à jamais une emprunte de ce moment magique. Je peux rebobinner le film à volonté sans que sa qualité ne vienne à s’altérer.
C’est comme le premier baiser que j’ai donné à ta maman. A ce jour, j’ai encore en moi la sensation de ses lèvres se posant sur les miennes. Un simple baiser qui aura fait finalement toute la différence. Puisque quelques années plus tard, nous déciderons de nous unir. Puisque quelques mois plus tard, nous déciderons de te concevoir. Un geste lourd de conséquences mais quelles conséquences lorsque l’on voit ce qu’il a engendré au final.
Je me souviendrai à jamais de ce premier instant où tu m’as reconnu en tant que père et même aussi abstrait puisses-tu être encore à mes yeux et nous à tes yeux, nous savons déjà tous les trois que nos destins sont désormais à jamais liés. Pour le meilleur et pour le pire. Jusqu’à ce que la mort nous sépare.
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