<body><script type="text/javascript"> function setAttributeOnload(object, attribute, val) { if(window.addEventListener) { window.addEventListener('load', function(){ object[attribute] = val; }, false); } else { window.attachEvent('onload', function(){ object[attribute] = val; }); } } </script> <div id="navbar-iframe-container"></div> <script type="text/javascript" src="https://apis.google.com/js/platform.js"></script> <script type="text/javascript"> gapi.load("gapi.iframes:gapi.iframes.style.bubble", function() { if (gapi.iframes && gapi.iframes.getContext) { gapi.iframes.getContext().openChild({ url: 'https://draft.blogger.com/navbar.g?targetBlogID\x3d10209093\x26blogName\x3dCarpe+Diem\x26publishMode\x3dPUBLISH_MODE_BLOGSPOT\x26navbarType\x3dSILVER\x26layoutType\x3dCLASSIC\x26searchRoot\x3dhttps://carpe-diem2.blogspot.com/search\x26blogLocale\x3dfr_BE\x26v\x3d2\x26homepageUrl\x3dhttp://carpe-diem2.blogspot.com/\x26vt\x3d2388671853239483298', where: document.getElementById("navbar-iframe-container"), id: "navbar-iframe" }); } }); </script>

95. L'accouchement (1)

On l’aura attendu ce petit bout. Mais finalement, il a eu la bonne idée d’arriver plus tôt…

Tout a commencé jeudi soir. Maman a ses premières contractions sur le coup des 19h. Chronomètre en main, on se dit que c’est peut-être cette fois-ci la bonne. En effet, à peine trois heures plus tard et un bain chaud pour vérifier qu’il ne s’agissait pas d’un faux travail, on en arrive à la conclusion que c’est enfin parti. Après négociation, je décide d’appeler mon père pour qu’il vienne nous chercher. Le temps de boucler les sacs et nous voilà sur le chemin de l’hôpital.

Minuit trente, alors que la ville dort, la sage femme nous accueille et nous installe dans une petite chambre de travail. A ce moment, on ne sait pas encore si on pourra rester. Juste le temps de réaliser un monitoring ainsi qu’un examen gynécologique, nous voilà fixés. Je descends pour remplir les formalités administratives, le grand show peut commencer…

Pour résumer la situation, vers 4h du matin, la poche des eaux se rompra spontanément. Le travail commença à s’intensifier mais cela ne dura que le temps qu’il faut pour le dire. Le col avait du mal à se dilater et les produits de la péridurale n’y changeront rien. Dix heures, le médecin débarque. Après un rapide coup d’œil, il me prend à part. Le travail est trop lent pour lui. Il propose de lui laisser encore 3 heures de répit et promet de repasser sur le temps de midi. Il est sceptique et ne sait pas trop quoi penser. Midi trente, comme par magie, tout s’est réenclenché. Il aura quand même fallu une seconde péridurale pour que cela reprenne. Le souci étant que la première s’est délogée de son compartiment et a propagé le produit dans le sang de ta maman. Ce qui a bien sûr provoqué chez elle des effets secondaires dont je passerai les détails… tout en sachant que tout ceci pouvait faire survenir chez toi des problèmes après la naissance. Heureusement, très vite, l’infirmière lui administra un antibiotique pour pallier à tout ça. Comme promis, le médecin est de retour vers 13h. Après une analyse de la situation, il décide de poursuivre le travail. En effet, le col est désormais dilaté à pratiquement 6 centimètres. Encore, 4 et on pourra procéder à l’expulsion du bébé.

Alors que tout semblait simple, à nouveau la situation se détériora. Le travail avait en effet une nouvelle fois cessé. Plus aucune des positions préconisées par la sage femme ne lui agréait. Systématiquement, ton coeur se ralentissait. Une décision s’imposait donc. Le gynécologue fut rappelé sur le champ. Sans l’ombre d’une hésitation, il pris le parti d’organiser une césarienne en urgence. A peine le temps de préparer ta maman que moi je me retrouvais en tenue de chirurgien. Vingt longues minutes passèrent avant que l’on vienne me chercher. Des minutes qui me permirent de revenir sur le fil de cette longue journée. D’angoisser sur ce qui pourrait arriver. De pleurer encore et encore. De penser à elle, de penser à lui. De reprendre mes esprits car il fallait à présent jouer mon rôle de mari et de futur père. Car si j’avais parfois pu me sentir inutile et impuissant pendant de longs mois, là, la donne changeait…

(A suivre)
« Home | Next »
| Next »
| Next »
| Next »
| Next »
| Next »
| Next »
| Next »
| Next »
| Next »

» Enregistrer un commentaire