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96. L'accouchement (2)

J’arrive dans la salle de césarienne. On me demande de m’installer juste derrière elle, le gynécologue avait déjà quant à lui débuter le travail. Je rentre tout de suite dans le vif du sujet. Elle me demande de lui parler de tout et de rien afin de détourner son attention. On entend tout. On devine presque tout. Impossible de faire abstraction de ce qui se passe de l’autre côté du champ opératoire. Heureusement, ça ne durera pas. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, je sens son ventre se soulever. Le bébé est sorti. L’émotion prend le pas sur le reste. Premier cri. Je ne peux m’empêcher d’éclater en sanglot. Elle me suit. Ici, nous ne sommes plus des hommes et des femmes mais des parents. Nous l’attention depuis tellement longtemps ce petit bout. Impossible d’expliquer ce que l’on ressent à cet instant. On bascule dans une autre dimension. Celle de la délivrance et du bonheur absolu.

Césarienne oblige, le bébé est directement emmené vers le pédiatre qui l’attend dans la pièce adjacente. Frustration. Je le vois passer devant moi comme un éclair. Elle ne le verra même pas. Je m’en vais donc aux nouvelles. Tout vas bine. On l’aspirer, on le nettoie, on le rend beau pour ces parents. A quelques mètres de là, une maman s’inquiète. Elle m’appelle de son regard. Je viens la rassurer. Elle peut enfin respirer. Je m’en retourne vers lui. L’infirmière accoucheuse se débat avec ses vêtements. Une sorte de kimono japonais... on aurait quand même pu choisir autre chose. La pauvre, je la plains. Moi je savoure. Je le regarde se débattre comme un beau diable. Je suis aux anges.

Une fois habillé, c’est le moment de la peser. Verdict : 3,150 kg. Le médecin avait vu un peu haut lors des dernières visites. Mais qu’importe, c’est un excellent poids. On le mesure. Quarante huit centimètres. Je m’attendais à plus. Mais vu la taille de la maman, ça ne m’étonne pas. Pas grave, on le mettra à la soupe… J’en oublie ma petite femme. Elle désespère qu’on lui montre son fils. Le gynéco insiste. On lui apporte… enfin… Elle le sert dans ses bras. Les larmes lui montent à nouveau. Premier contact entre eux deux. La fibre maternelle, elle l’a déjà dans la peau, ça se voit à vue d’œil.

Fin de la séance. Direction la chambre e déjà, les premières visites. La famille n’en pouvait plus d’attendre. Ce n’est pas encore tout de suite que l’on pourra se retrouver seuls tous les trois…
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