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120. Moment d'effroi

La vie ne tient qu’à un fil. J’ai encore pu le constater il y a de cela quelques jours lorsque mon fils manqua de s’étouffer. « Tu exagères de nouveau ! », me dirait sa mère si elle venait à lire ces lignes. Je lui répondrais que peut-être mais également que l’expérience fut tellement traumatisante qu’elle m’a fait prendre encore plus conscience que la personne que je tenais dans mes bras, la chaire de ma chaire, est l’être le plus précieux en ce bas monde, celui auquel je tiens plus que tout. Plus que ma propre vie…

Petit Oscar venait de prendre une énième tétée. Comme presque à chaque fois, sa mère me le confie pour le sacro saint rot de circonstance. Mais ne voilà-t-il pas que Monsieur se met à s’énerver sans aucune commune raison, à pleurer comme s’il venait de tomber rudement sur le sol, à crier comme s’il tentait d’appeler au secours. Alors pour le calmer, je tente comme je peux de le consoler de ce gros chagrin mais rien n’y fait. En un instant alors que rien ne pouvait le laisser présager, je le vois manquer d’air comme s’il n’arrivait plus à reprendre sa respiration. Comme si un corps étranger avait décider d’élire domicile dans son œsophage et dont il était impossible pour lui de s’en débarrasser.

C’est à ce moment-là que vous passez de la position d’acteur à celle de spectateur dans un film qui ressemble plus à une véritable scène d’horreur qu’au conte de fée que vous avez l’habitude de vivre depuis quelques temps. Totalement impuissant car pris au dépourvu et surtout pas du tout préparé à ça, vous prenez peur. Même le geste le plus simple, à savoir celui de le retourner et de tapoter sur son dos ne fait plus partie de votre conscience active. Vous le regardez, vous subissez ce qui arrive. Vos jambes se dérobent et vous vous dites que peut-être, vous êtes en train de le perdre.

C’est alors qu’un cri du cœur tonitruant sorti du fond de votre gorge, vous fait appeler votre douce moitié qui heureusement pour vous, arrive illico sur les lieux. Et comme pour elle ce type de manipulation n’a aucun secret et que de façon non négligeable, elle parvient dans ces circonstances là à faire preuve d’un calme olympien, elle arrive en un tour de main à calmer ce petit être qui n’a pas encore réussi à imprimer en lui les premiers gestes d’autodéfense. Il m’aura fallu plusieurs minutes pour m’en remettre totalement. Et encore maintenant, en vous en parlant, un froid glacial me parcours l’échine du corps. La fatalité peut tellement vite venir frapper à votre porte.

La vie ne tient vraiment qu’à un fil…

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