
L’émerveillement perpétuel. Les sourires béats d’admiration devant les prouesses détonantes de leur progéniture font des parents des êtres à part, voir même pour certain comparés à des extra-terrestre. Je ne peux m’empêcher de raconter tes progrès ahurissant. Le temps n’a plus d’emprise. Il s’est subitement arrêté. La montre de l’horloge s’est figée et je te regarde comme envouté et hypnotisé, évoluer tel un funambule sur le fil de la vie.
Je ne peux m’empêcher de te contempler. Je me sens comme transporté et à la fois subjugué par tous ces efforts entrepris que tu fournis, encore et encore. Au début hésitant, tu commences de plus en plus à prendre de l’assurance, de la confiance en toi. Il faut dire que le climat est on ne peut plus propice pour t’adonner à tes occupations favorites. Maman et papa te traitent comme un véritable petit prince sorti tout droit d’un beau conte de fées. Il n’y en a que pour toi. Il ne s’agit pas de te couver comme une poule le fait avec ses œufs, simplement être présent à chaque instant afin que tu ne puisses manquer de rien. L’amour, toujours plus.
Je suis littéralement en extase depuis quelques jours. Car ton marathon pour faire de toi un petit être autonome a débuté. Inlassablement, nous voyons tes progrès se faire ressentir. Depuis, peu tu as adopté un nouveau petit camarade qui ne te quitte quasiment plus. Tu le serres tout contre toi et tu profites de son amour et de son attachement pour te ressourcer auprès de lui durant les longues nuits que tu passes seul dans ta chambre. Au matin, ta maman est là pour prendre le relais.
Et puis, il y a tous ces mouvements qui ne cessent de s’accumuler les uns aux autres. Saisir tes pieds. Un véritable exercice que tout gymnaste se targuerait de reproduire durant des longues séances d’entraînement en vue de le préparer aux prochains jeux olympiques. Pour toi, il n’y a rien de plus simple. Enfin, c’est ce que tu laisses transparaître car au fond de toi, tu dois en fournir des efforts. Comme cette petite main que tu as l’autre jour laissé délicatement traîné sur mon visage. Comme si tu esquissais ces contours. Le peintre et son pinceau abordant les premiers traits d’une toile.
Et puis, comme après tout repas frugal qui se vaut, vient le temps de la digestion. L’assimilation fait qu’il te faut te reposer. Reprendre des forces. Te ressourcer car bientôt, une nouvelle journée s’offrira à toi…Tu ne cesseras jamais de nous étonner… et déjà, nous tes parents, sommes terriblement fiers de toi.
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on 2.8.05 at 10:42 PM.
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