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124. Jamais deux sans toi

Cela faisait près de trois mois que l’on n'avait plus passé une soirée en amoureux, ta maman et moi. J’avais donc décidé de prendre les devants en demandant à mon papa de venir te garder l’espace de quelques heures. De mon côté, j’avais réservé un petit restaurant, le même où l’on s’était retrouvé il y a un an alors que tu ne mesurais encore que quelques millimètres.

L’opération « Une soirée à deux » pouvait enfin débuter. A 19h, arrivée de ton grand-père. Le temps de le mettre au parfum sur ce qu’il pouvait faire faire, devait faire, ne pouvait pas faire et ne devait surtout pas faire, qu'il aurait déjà fallu pour nous prendre congé de toi. Sauf que...

Sauf que nous n'avions pas pu nous empêcher de préparer un biberon de sauvetage et scruter mon père pour voir s'il te l’administrait "correctement". Il se débrouilla comme un chef. Le temps avançait et on sentait bien que ça deviendrait de plus en plus difficile pour nous de franchir le pas de la porte. Mais il fallu bien se résigner à partir...

Une fois dans la voiture, une constatation s’imposait : pour la première fois en trois mois de temps, tu n’étais pas à nos côtés. J’avais beau regarder à l’arrière du véhicule, la place à la quelle on attache habituellement le maxi cosi était désespérément vide…

Tout le trajet se passa à se demander si on avait bien fait d’organiser cette petite sortie. Je proposai même que l'on passe prendre livraison de pizzas. C'est tout dire... Tu vois, on venait à peine de se quitter que déjà tu nous manquais. Arrivée de 10 minutes dans le restaurant que ta maman voulu appeler. Je lui suggérai dans un premier temps de nous installer à table, de commander et d’ensuite envisager la chose. Mais notre patience avait semble-t-il ses limites. A peine le serveur avait-il pris connaissance de ce que nous comptions manger que nous nous jetâmes tous les deux sur nos portables respectifs. Nous avions tenu en tout et pour tout une demi-heure. Ton grand père nous rassura heureusement rapidement : « Il est là en face de moi, il ne dit rien et regarde autour de lui ce qui s’y passe ».

Ca y est. Il n’en fallait pas plus pour commencer à culpabiliser, persuadé que tu nous en voulais de t’avoir laissé, abandonné lâchement comme un chien que l’on jette sur le bord d’une route. Pauvre de nous. Et nous qui venions justement de choisir un menu 3 services. Il était clair qu’on ne sortirait pas du restaurant avant deux heures minimum. L’entrée avalée (dévorée même) que l’on décida de passer un second appel... et tant pis pour le forfait ! La situation n’avait pas évolué. Maman demanda que ton grand-père nous envoie un texto une fois qu’il aurait réussi à t’endormir. L’attente interminable débuta. A notre grand soulagement, elle ne perdura pas. Quelques minutes plus tard, un message s’afficha sur le portable indiquant que tu t’étais parfaitement plongé dans les bras de Morphée et que tout allait pour le mieux.

Pour nous aussi, tout allait bien puisqu’on avait avalé le repas en moins de temps qu’il ne faut certainement pour le préparer. Vite le dessert et un petit café pour digérer. Maman aux commodités et moi ballonné, j’en profitai pour payer l’addition en un éclair. Il était 22h30. Enfin, nous pouvions reprendre le chemin de la maison. La route est dégagée… heureusement pour ceux qui avaient décidé de prendre le volant. On gare la voiture et tels deux coureurs d’athlétisme, on pique un sprint vers la porte d’entrée. Le premier sur les lieux avait le droit de venir t’embrasser. Comme c’est maman qui disposait des clefs, je la laissai sportivement passer la ligne en tête. Une fois à l’intérieur de l’appartement, pas le temps de dire merci à notre gardien de phare que nous déboulions à pas de loup dans ton petit royaume. Juste un regard pour constater que tu dormais à poings fermés, paisiblement… Ouf, on pouvait enfin respirer sauf que la soirée elle, était déjà terminée…

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