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41. Histoire (1)

Racso pénétra dans la grange situé au fond de la cour et eu peine à croire ce qu’il voyait en face de lui. La bête était immense et difforme, touchée très certainement par des années de maltraitance de la part de son propriétaire. Une large bosse hideuse couvrait tout le haut de son crâne tandis que ses bras ressemblaient plus à des nageoires de pingouins qu’à des membres d’humain normalement constitué. Il se tenait recroquevillé dans son coin. Hirsute par la peur que son geôlier ne revienne le tourmenter.

La pièce était sombre même si une bougie avait été posée sur une table non loin de la cage pour faire mine de l'éclairer, on se serait cru arriver en enfer, la chaleur en moins. Racso n’osa s’approcher, de peur que sa respiration haletante ne puisse le réveiller. Alors, c’est timidement et à pas de loup qu’il décida de se porter à hauteur de la bête. Il aurait bien eu envie de la toucher mais quelque chose l’en empêcha. Maman lui avait toujours expliqué qu’il ne fallait ni parler, ni tendre la main vers quelqu’un que l’on ne connaissait pas. Et comme il ne voulait pas lui désobéir, il préféra continuer à l’observer.

Derrière lui, les portes de l’étable claquaient violement. Dehors, le vent soufflait fort. Un froid glacial avait envahi la pièce et les premiers frémissements causés par l’hiver polaire faisaient mine de faire leur apparition. Il senti le bout de son nez le chatouiller. A peine eu-t-il le temps de porter sa main à son visage qu’il s’en échappa un violent éternuement. La messe semblait dite. A coup sûr, il ne faudrait que quelques minutes à la bête pour se réveiller.

Oubliant sa peur et ne voulant pas reculer face au danger, Racso décida de jouer le tout pour le tout. Une des paupières se souleva. Directement, l’autre suivit. Il était réveillé. Le souffle de l’extérieur éteignit la flamme de la bougie si bien qu’il se retrouva rapidement plongé dans l’obscurité. La porte se referma d’un coup. Lui aussi était maintenant prisonnier même si ce n’était pas dans une cage qu’il séjournait.

Le monstre n’avait d’yeux que pour lui. Après s’être redressé de son lit de paille, il s’avança vers les barreaux. Il les saisit et approcha son museau. Ses yeux s'apaisèrent. Ils semblaient dire qu’aucun de mal ne lui serait fait. Mais il s’en méfiait. C’est alors que la bête saisit un des barreaux et puis l’autre. Gonfla ses muscles pour les écarter et former ainsi une zone par laquelle il pouvait désormais se glisser. Racso recula d’un pas, puis de deux pas mais très vite se retrouva coincé contre la grande porte. Impossible d’aller plus loin, le clapet de l’autre côté était refermé et personne ne réussirait probablement à entendre ses cris à cause du vent.

Une bave dégoulinante s'échappait maintenant de sa bouche. C’est certain, il avait faim. Il pensa à ses histoires d’ogres mangeant des petits enfants que lui racontait sa maman avant de s’endormir. C’est alors que la patte velue de la bête s’approcha de sa tignasse. Elle aussi avait peur car ce qui se trouvait en face de lui était totalement étranger. Délicatement, elle lui caressa le crâne. Des intentions paraissaient nobles. Son regard s’apaisa. Avec beaucoup d’imagination, un léger sourire semblait même se dessiner sur ses lèvres.
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