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129. Quatre mois !

Je communique, tu communiques, nous communiquons… bébé communique et de quelle manière. Comment ne pas s’émerveiller face à des progrès de cette envergure. L’autre jour, je le regardais nonchalamment, la tête un rien détournée vers le poste de télévision. Je le voyais attraper, manier les objets disposés chirurgicalement sur son tapis de jeu. Il les saisissait, l’un après l’autre, dans un ordre scrupuleusement choisi. Il paraissait déterminé à prendre celui-là et pas un autre. Tout semblait élémentaire. Innée comme s’il avait toujours su se débrouiller ainsi.

C’est drôle comme on peut parfois très rapidement être blasé. Le soleil, le ciel bleu, le bruit du vent, un enfant qui rit. Franchement, est-ce encore perceptible pour nous, pauvres humains atteints de surdité mentale. Pourtant, tendons l’oreille. Ouvrons le yeux juste un instant.

Je suis bluffé à chaque fois que je l’admire ce petit prince. Oui, je l’admire. Il n’y a pas d’autres mots pour exprimer ce que je ressens. Et tant pis si certains viennent à penser que j’exagère. Oui, cet enfant ne cessera jamais de m’étonner.

Un jour, il babille. Un autre jour, il se retourne spontanément sur le ventre. Et ses exercices à lui sont répétés inlassablement, tel un gymnaste qui s’entraîne pour les compétitions importantes. Une fois emmagasiné, il peut passer à autre chose et le même rituel peut reprendre.

Il communique et nous, parents, nous réagissons au quart de tour. Un tunnel sombre, chauffé à bloc. Une voiture qui roule sans en voir le bout. Un enfant qui pleure. Il a sûrement faim. Pourra-t-il patienter jusqu’à notre arrivée. Et tant pis pour les manuels d’éducation. Je détache ma ceinture. Lui prépare son breuvage et le sustente. Il est heureux, cela se voit sur son visage. Je suis heureux, cela se voit sur mon visage.

Aujourd’hui, tu as 4 mois… mon dieu, quatre mois…

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