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131. Première semaine de crèche (1ère partie)

Le cœur serré et la gorge nouée, c’est avec beaucoup de difficulté que nous avons laissé notre petit bout pour sa première journée de crèche. Tout avait commencé sur le coup des 6h15. Le pauvre n’était pas encore réveillé et il fallu donc tout doucement le faire sortir de ses doux rêves pour le faire revenir à la réalité de sa chambre encore toute sombre... On avait tout préparé la veille afin de ne pas être pris au dépourvu. Il ne restait donc plus qu’à l’habiller, lui donner son biberon et l’installer dans son cosi.

7h25, nous voici dans la rue. Les embouteillages ne sont pas encore présent mais mieux ne vaut pas tarder. La crèche n’est pas loin, à peine 2 minutes en voiture, ce qui fait que nous arrivons très vite sur place… trop vite même. La gentille dame nous accueille avec un sourire de circonstance. Elle sait que nous ne nous réjouissons pas de le laisser chez elle. Il est le premier, les autres enfants arriveront plus tard. Directement, il est pris en charge comme un petit prince. Il n’a pas l’air apeuré. Ses parents, nous en l’occurrence, ne sont pas dans le même état. Sa mère donne le change mais moi je préfère me retirer. Je n’ai pas envie qu’il me voit pleurer. Il ne comprendrait pas.

Pourtant, j’ai l’habitude de passer mes journées sans lui. Mais ici, ce n’est pas pareil. Il y a comme un sentiment d’abandon. Je ne peux pas m’occuper de lui alors je demande à quelqu’un de me mâcher le travail. Nous savons pertinemment que ce n’est pas le cas. Mais il est difficile de le concevoir autrement… en tout cas pour l’instant. Il est déjà l’heure pour sa maman de nous quitter. La pauvre a du prendre sur elle pour rester quelques minutes de plus. Elle sera certainement en retard pour son premier jour de reprise. Qu’importe…

A peine mon épouse partie que la gentille dame l’installe sous un portique. Il ne faudra pas 2 secondes pour qu’il mette la machine en route. Toute cette agitation ne semble pas le décontenancer. Il a l’air même plutôt à l’aise et sourit à tout vent. Ca n’en est que d’autant plus dur. Je donne les dernières recommandations, surtout ne rien oublier, car pour moi aussi, il est temps de partir. Je l’embrasse tant que je peux, pas un regard de sa part, il est trop afféré à tenter de saisir le petit jouet sur le portique. Je ne lui en veux pas. Il vaut mieux que cela se passe ainsi. Les retrouvailles n’en seront que plus belles.

Dans la rue, je jette furtivement un regard par la fenêtre. Je vois la gentille dame tout près de lui, en train de lui lancer de jolis sourires. Je suis soulagé. Je suis persuadé que tout va bien se passer.

J’aurai tenu jusque midi pour prendre de ses nouvelles. Mais on me rassura très vite. Il mange et il dort normalement. Il a fait la connaissance des autres enfants. Vivement 17 heures que je le retrouve… (à suivre).

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