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63. On sent déjà sa présence

La place que prend un enfant dans le cœur d’un père et d’une mère est considérable. On s’en rend compte tous les jours un petit peu plus. Et même si sa présence physique n’est pas encore d’actualité, l’amour qu’on lui porte tous les deux ne cesse de grandir. Les jours passent et l’attente d’enfin pouvoir le serrer dans nos bras nous paraît interminable. Pourtant, nous y sommes presque. Ce n’est plus qu’une question de temps mais notre impatience nous trahi. Je suis un gosse qui attend avec une ferveur non dissimulé que le père noël passe enfin déposer son cadeau sous le sapin.

Il n’existe pas une minute sans que l’on pense à lui. Il n’existe pas une seconde sans que l’on n’imagine de ce qu’il adviendra de notre vie future. On se voit déjà au milieu des couches ou se lever en pleine nuit pour le réconforter d’un mauvais rêve. Le rassasier de doux baisers, le nourrir de cette tendresse que nous partagerons désormais à trois.

La venue de ce petit être semble pourtant encore si surréaliste. La chambre qui l’accueillera est prête ou presque. Il ne reste que de menus détails à régler. Mais déjà, cette pièce est devenue notre petit sanctuaire à tous les deux. Nous aimons à nous y "recueillir". A imaginer quelle décoration nous pourrions encore lui apporter. A évaluer la place nécessaire pour ranger tous ces vêtements. On commence à penser à la liste de naissance, au faire-part et à tout ce qui accompagnera ce moment inoubliable.

La poussette trône déjà dans le salon comme un trophée ramené d’une importante compétition. On n’ose y toucher pourtant ça ne nous ferait pas de mal de nous user les dents dessus. A l’autre bout de la pièce, un parc a été aménagé. Pour l’instant, seuls quelques ustensiles y ont élus domicile. Oui, on sent déjà se parfum de bonheur flotter dans l’air. Les effluves de l’amour sont de plus en plus présentes.

Je me projette et je le vois avec ses yeux bleus, me regardant tendrement. Je l’imagine m’accueillir le soir et me faire son petit câlin quotidien pour me réconforter d’une longue journée de boulot. Je le vois courir vers moi, sautant dans mes bras et de me dire Papa pour la première fois. Et puis je me réveille de ce rêve qui bientôt deviendra réalité. Cette douce réalité que j’entrevois de plus en plus, que je n’appréhende pas. Je suis comme le prisonnier qui décompte les journées avant sa libération. Je n’aspire pas à la liberté mais au bonheur d’enfin nous retrouver réunis tous les trois... en famille...
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