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56. A l'entrée du stade

Moins de cent jours avant ta naissance. Quand je pense que tout a commencé il y a de cela pratiquement six mois. Je n’en reviens pas de voir comme le temps passe vite. Tant de moments plus intenses les uns que les autres ont déjà été parcourus. La nouvelle que ta maman t’attendait. L’annonce faite à nos proches de ta venue prochaine. Les premières échographies pendant lesquelles on a enfin pu mettre un visage sur toi. Tes premiers mouvements. Tout ceci n’est pourtant absolument rien à côté de ce qui nous attend dans les prochains mois. On va vite y arriver. C’est sûr. Là, j’ai déjà l’impression de me situer au bout de la grande avenue qui mène tout droit vers l’entrée du stade olympique. Je me trouve en plein marathon avec en point de mire l’arrivée et toi comme plus belle récompense.

Il reste encore tant de choses à faire. Psychologiquement et moralement, sommes prêts à t’accueillir. Depuis longtemps d’ailleurs. Maintenant, pour ce qui est de la maison et de tout l’aménagement qu’il faut y inclure, c’est une autre histoire. Mais je ne peux pas me l’expliquer, je ne m’inquiète pas outre mesure. Je vis le moment présent. Car ceux-ci sont tellement rares. Ils ne se représenteront plus et je veux pouvoir profiter d’eux à 200%. Chaque soir lorsque ta maman franchi le seuil de la porte après une longue journée de travail, je ne manque pas de prendre de tes nouvelles. Je sais, je suis un peu anxieux et c’est peu dire. Mais j’aime savoir si tu t’es bien manifesté au cours de la journée. Ah, ces satanés bouquins. Parfois, je me demande s’ils n’en disent pas trop. On s’inquièterait peut-être moins.

Je vis dans ma bulle où personnes d’autres exceptés toi et ta maman sont autorisés à y pénétrer. Je suis en train de la solidifier en vue du futur. Pas que je voudrais vous exclure de la vie sociale mais il faut bétonner les murs pour éviter que toute tempête ou raz de marée n'essaye de vouloir s’y introduire. Je souhaite le meilleur pour nous trois et que quoi qu’il puisse se passer dans notre vie à chacun, nous n’en oublions jamais que chacun d’entre nous fait partie du même cercle, de la même famille. La famille. Elle est et restera à jamais sacrée à mes yeux. Je ferai tout pour que rien ni personne ne vienne l’ébranler. Je vous protègerai à jamais comme si ma vie en dépendait. Car que serait cette vie sans vous…

Je vous aime, toi et ta maman, du plus profond de mon cœur. Je suis tellement heureux qu’un jour nos routes se soient croisées. C’est le plus beau cadeau que l’existence pouvait me réserver.

Bon week-end à toutes et à tous.
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