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60. S.O.S d’un Papa en détresse

Là je suis frustré. Moi qui croyais que l’haptonomie me permettrait de mieux rentrer en contact avec toi, je pense avoir été bien floué. Depuis que j’emplois la méthode dictée par B., tu fais l’indifférent. Comme si je n’existais pas ou si peu. Je te rappelle quand même que la petite graine, c’est moi qui l’ai mise… Maman elle garde tes faveurs. Elle pose à peine sa main et hop, tu lui fais un petit coucou. Moi, ça peut durer 5, 10 voir même 15 minutes sans que rien ne se passe. Le silence complet. "Allo Houston, nous avons un problème !" Et je retire à peine un doigt que toi tu refais surface. Maintenant, si tu as quelque chose à me reprocher, il faut mieux en parler. Les problèmes se règlent plus facilement de cette façon. Mais d’un côté, je me dis que si problème il y a déjà, je nous promets bien du plaisir pour les années à venir.

Tu n’as pourtant pas à te plaindre. Bon d’accord, Maman n’a peut-être pas trop l’occasion de se voir prodiguer des massages. Oui mais mon dos… tu y penses à mon pauvre dos. Bon, il ne s’agit pas d’une excuse potable mais dis moi alors ce qui te tracasses. Tu n’es pas nourri à ta faim ? Pourtant, chaque soir, Maman reçoit le complet vitaminé de rigueur : viande, légumes, féculents. Je me coupe en quatre pour lui mitonner des petits plats dignes de lui remplir l’estomac. Il ne faut pas se leurrer, ceux-ci ne rentreront jamais au Guide Michelin mais quoi que certaines personnes puissent en dire, ils restent mangeables. En tout cas, ta maman a l’air d’apprécier. Je sais qu’un bon fast food te ferait plaisir. Mais ce n’est pas moi qui décide. Ce n’est pas ma faute si ta mère préfère la laitue aux frites ketchup...

Il est vrai maintenant aussi que l’on ne passe pas beaucoup de temps ensemble. Peut-être que ça peut t’empêcher en fin de journée de mettre un nom sur celui qui ose t’écraser la tronche en plein sommeil. Moi, je ne demanderais pas mieux pour te porter mais sans les inconvénients, bien entendu. A la limite, je veux bien même me rendre disponible jusqu’à l’accouchement. Mais une fois que les premières contractions arrivent, je te rends à ta mère. Je sais, je suis immonde. A peine compatissant mais après tout, je ne suis qu’un homme. Tu comprendras mieux par la suite.

On discute mais avec tout ça, notre problème n’est pas résolu. Mais je t’en conjure, je t’implore à genoux. Donne un peu plus d’attention à ton vieux père. Je suis au bord de la déprime prénatale. Juste une bulle, rien que ça, je ne demande pas plus. Et si tu as le temps, un coup de pied dans les gencives. Tu peux si tu le souhaites, me refaire le portait. Je n’en t’en tiendrai pas rigueur. Ou un petit saut de carpe. Rien de plus… Là, vite fait…
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