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66. Haptonomie ou comment apprivoiser la douleur

Haptonomie, suite et pas encore fin. Résumé des épisodes précédents. Première rencontre et prise de contact avec le bébé. Seconde rencontre, le bercement ou comment apaiser maman après une longue journée de travail. Troisième rendez-vous, le week-end dernier sur la façon d’appréhender et d’apprivoiser la douleur lors des premières contractions et du travail en lui-même.

B. me demande de pincer du plus fort que je peux la cuisse intérieur de ta maman. A peine l’ai-je effleuré de mes doigts que je vois son visage se crisper et la douleur l’envahir. Elle doit tenir une minute en tout et pour tout. Première tentative infructueuse. Elle s’est démenée dans tous les sens sans avoir réussi à maîtriser la douleur. On tente le coup une seconde fois. Là, elle lui demande de déplacer le mal dans une autre partie de son corps et à terme de l’évacuer totalement. Elle supporte beaucoup mieux le choc. Le test est réussi.

Ca, c’est pour la partie positive de ce troisième rendez-vous. Là où on s’est un peu accroché, c’est quand elle a demandé à ta man si elle comptait accoucher avec ou sans péridurale. Ce à quoi elle n’a pas su répondre. Elle estime en effet qu’il lui est encore difficile de connaître jusqu’où son seuil de douleur restera tenable. Et ça B avait du mal à le comprendre. Elle estime en effet qu’il est préférable de savoir vers où on va et de ne pas s’aventurer sur un chemin qui risquerait de nous réserver des surprises. Et là, je ne peux pas être d’accord avec elle. Il faut justement laisser à la maman la possibilité d’évaluer elle-même la situation une fois le travail commencer. Et ce n’est pas parce que X ou Y a accouché sans péridurale que cela nécessairement bon pour les autres. J’estime que son boulot est de rester à l’écoute de ses patient et non de tenter de leur imposer son point de vue qui peut-être valable pour certaines personnes mais pas nécessairement pour tous. Sur ce coup, j’ai été fort déçu par sa réaction et poursuivre avec elle ne m’enchante plus trop.

Aujourd’hui, tu es à 32 semaines. Que le temps me semble encore long. J’ai l’impression que tout semble interminable. Pas que je voudrais que tu arrives là maintenant. Non, il est encore beaucoup trop tôt. Mais, j’aimerais tant pouvoir me projeter dans 6/7 semaines, à la maternité, dans cette chambre qui nous accueillera tous les trois et qui enfin nous réunira…
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