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104. Deux heures en tête à tête

Ma mission, si je l’acceptais (et je n’avais pas fort le choix) était de te garder pendant deux heures le temps que ta maman se rende à un rendez-vous. Autant dire qu’il s’agissait pour moi d’un premier gros test dans mon nouveau rôle de père. Afin de me faciliter la tâche (mais également la sienne), maman avait tiré un peu de lait qu’il ne me restait plus qu’à réchauffer lorsque tu le réclamerais.

Dans un premier temps, j’avais décidé de t’emmener faire une petite promenade. Ca me permettait par la même occasion d’acheter mon petit déjeuner et ma gazette du matin sans laquelle je ne peux dignement pas commencer une journée. Tout se déroula parfaitement. C’est seulement une fois de retour à la maison et me rendant compte que maman était partie que tout bascula.

Comme si tu avais fait exprès de te retenir durant la ballade, tu commenças par pousser quelques petits gémissements. Là, il s’agit vite de mettre en application ce que vous avez appris dans les bouquins. S’il pleure, c’est qu’il doit être changé. Direction la salle de bain et la table à langer. Je te déshabille. Tout va bien. Pyjama ok. Il ne me reste plus qu’à enlever le body. Je m’y refuse et décide de m’occuper dans un premier temps du lange. Je l’ouvre délicatement comme un enfant ouvre un paquet cadeau. Surpriiiiiiiise, rien de grave. Je prends la lingette pour nettoyer. Erreur. Je te découvre les parties génitales et ne voilà-t-il pas qu’un jet super puissant se met à jaillir dans tous les sens. Trop tard, le mal est fait. Il y en a partout même si j’ai quand même réussi à sauver le body.

Pas le temps de reprendre ma respiration que tu te mets à régurgiter ton lait. Là, il s’agit de rester calme. Soit on le prend avec le sourire, soit on grille son dernier fusible. Je décide de demeurer entre les deux états. Toi, tu n’avais pas cessé de pleurer. Donc, c’est qu’il doit avoir faim en fin de compte. Je remonte, me dirige vers la cuisine avec toi dans les bras. Je décide de te poser car j’avais oublié que je ne disposais pas encore de tentacules. Je prends le biberon qu’il faut réchauffer au bain mari car on n’a pas encore eu la bonne idée d’acheter un chauffe biberon. Et comme il faut que la température du lait soit égal à celle du corps, je prends le parti d’utiliser le thermomètre. Ca me prendra environ 10 minutes pour obtenir une température convenable. Pendant ce temps, tu continues à brailler Et la femme de ménage (ah oui j’avais oublié de parler de la femme de ménage) s’astreignait à tenter de te calmer (en polonais). Autant dire que tu avais décidé de ne pas y prêter attention.

Il ne me restait plus qu’à te donner le nectar tant convoité… Finalement, tu ne bus que quelques gouttes, même pas de quoi me remplir un bol de corn flakes…

Résultat de ces deux heures, mention « peut mieux faire »… beaucoup mieux faire…
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