51. A quoi sert un mari finalement...
J’ai lu dans un bouquin qu’à partir d’un certain nombre de semaines, il fallait que la maman sente bouger son bébé au moins dix fois par jour. Il ne m’en fallait pas plus pour m’inquiéter et faire subir la rengaine du style : "alors, il a bougé aujourd’hui ?". Donc, le soir, lorsqu’elle rentre, je ne peux m’empêcher de lui poser la question fatidique. Au début, ça l’amusait de voir que cela me préoccupait tant. Mais à la longue, ça a fini par l’irriter, voir même l’agacer. Tant et si bien que je me demande pas si finalement, elle ne me répond pas "oui" pour me faire plaisir. Je ne peux pas m’empêcher de m’inquiéter. Je suis comme ça. Avec toutes ces émissions qui n’arrêtent pas de montrer des femmes dont la grossesse n’évolue plus. Et elle avec ses histoires de boulot sur des cas d’enfants nés prématurément ou pas du tout, difficile de rester insensible et impassible.
Pire encore, c’est la frustration qui m’envahit depuis un petit temps. Elle couchée sur le canapé me criant lorsque je suis de l’autre côté de la pièce que bébé est en train de bouger. Moi accourant, manquant de trébucher. Juste le temps de poser mes mains que le petit sacripan a déjà déguerpi. Je patiente quelques minutes mais rien n’y fait. A peine ai-je le dos tourné que rebelote, il remet ça. Et me voilà à nouveau mis sur la touche. C’est indéniable. Je ne suis certainement pas le premier ni le dernier à me plaindre, mais je mentirais en affirmant pas que le père est plus spectateur qu’acteur dans cette aventure.
Il observe, oui. Il est là pour répondre aux demandes incessantes de madame, ah oui. Il se coupe en quatre pour la satisfaire au risque de se voir traiter de mari indigne, ah que oui. Mais qu’obtient-il en retour ? Pas grand-chose. A peine un soupçon de reconnaissance. Et encore… "C’est normal, mon chéri, je n’en attendais pas moins de ta part". Ben voyons… Je suis au four et au moulin. Bon, c’est un peu normal aussi. Elle travaillant toute la journée et moi en attente d’un emploi, j’ai bien le temps de m’occuper du ménage. Mais pourquoi diable ne veut-il pas se montrer lorsque je me tiens près de lui. Oui, je sais, je reviens toujours avec la même chose… Allez, bébé, un petit effort, c’est ton papa qui t’implore à genoux… tu ne peux quand même pas lui refuser ça…
Pire encore, c’est la frustration qui m’envahit depuis un petit temps. Elle couchée sur le canapé me criant lorsque je suis de l’autre côté de la pièce que bébé est en train de bouger. Moi accourant, manquant de trébucher. Juste le temps de poser mes mains que le petit sacripan a déjà déguerpi. Je patiente quelques minutes mais rien n’y fait. A peine ai-je le dos tourné que rebelote, il remet ça. Et me voilà à nouveau mis sur la touche. C’est indéniable. Je ne suis certainement pas le premier ni le dernier à me plaindre, mais je mentirais en affirmant pas que le père est plus spectateur qu’acteur dans cette aventure.
Il observe, oui. Il est là pour répondre aux demandes incessantes de madame, ah oui. Il se coupe en quatre pour la satisfaire au risque de se voir traiter de mari indigne, ah que oui. Mais qu’obtient-il en retour ? Pas grand-chose. A peine un soupçon de reconnaissance. Et encore… "C’est normal, mon chéri, je n’en attendais pas moins de ta part". Ben voyons… Je suis au four et au moulin. Bon, c’est un peu normal aussi. Elle travaillant toute la journée et moi en attente d’un emploi, j’ai bien le temps de m’occuper du ménage. Mais pourquoi diable ne veut-il pas se montrer lorsque je me tiens près de lui. Oui, je sais, je reviens toujours avec la même chose… Allez, bébé, un petit effort, c’est ton papa qui t’implore à genoux… tu ne peux quand même pas lui refuser ça…
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